Publié le mercredi 31 juillet 2024
Une étude réalisée par Nepa et financée par l'association sectorielle BAGO révèle que les casinos en ligne illégaux contrôlent un cinquième du marché belge des jeux de hasard.
Selon BAGO, cette situation comporte un risque important pour la protection des joueurs et expose les joueurs Ă une expĂ©rience de jeu incontrĂ´lĂ©e dans des casinos offshore qui ciblent agressivement les joueurs belges et qui, par exemple, n'ont pas de limite de dĂ©pĂ´t de 200 euros comme les casinos lĂ©gaux en Belgique. Â
De plus, il est apparu la semaine dernière que l'organe de contrôle du marché des jeux de hasard en Belgique, la Commission des jeux de hasard, ne dispose pas de moyens suffisants pour contrôler et réguler de manière adéquate le marché des jeux de hasard.
Dans un communiqué de presse, BAGO souligne l'importance d'une commission forte, indépendante et disposant de ressources suffisantes pour mener à bien ses missions. Le groupe d'intérêt souhaite que le budget existant du KSC soit libéré pour lui permettre d'accomplir ses tâches. En effet, une partie du budget du CJH est payée par les opérateurs !
En outre, BAGO souhaite mesurer un degré de canalisation, tout comme l'autorité néerlandaise des jeux de hasard. Ce degré indique la part des mises placées dans les casinos en ligne réglementés et non dans les casinos illégaux offshore. Chez nos voisins du nord, l'objectif du régulateur est qu'au moins 8 joueurs sur 10 jouent dans un casino réglementé sous licence.
La BAGO souhaite également que la CJH consacre davantage d'efforts à la lutte contre les opérateurs illégaux. Le CJH établit chaque mois une liste noire de plusieurs sites de jeux d'argent, mais cela aboutit souvent à un jeu du chat et de la souris, où des casinos illégaux connus réapparaissent quelques jours plus tard avec une nouvelle adresse URL.
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